Les guerres

14/18 La guerre (1)

14/18 L’horrible guerre ou chaque commune et ville de France, d’où leurs hommes sont partis la fleur au fusil croyant à une guerre éclair, mais le conflit s’éternisa faisant plus d’un million de morts et plus de 4 millions de blessés et de mutilés dans les rangs français. 51 Noms sont gravés sur le monument aux morts de Buais « Morts pour la France ».

Soldats morts hors de France

14/18 La guerre (2)

Hommage à tous ces hommes qui au nom de la liberté ont sacrifié leur vie. A tous ces hommes qui sont revenus de cet enfer avec des séquelles d’infirmités moteurs, neurologiques ou qui sont morts prématurément. A tous ces enfants qui n’ont pas grandi auprès de leur père, nous leur témoignons notre plus grand respect.

Blessés, décorés

14/18 La guerre (3)

L’image du pauvre soldat employé comme « chair à canon », si elle n’était pas née de la bouche de Napoléon, elle aurait pu trouver son origine dans la grande guerre, tant le corps du combattant y a été soumis à une violence destructive. Obus, gaz toxiques, lance-flammes, broyant, brulent, asphyxient et sèment la terreur. L’absence d’hygiène et la cruauté de la vie dans les tranchées épuisent la chair et l’esprit.

Blessés, malades, mutilés

14/18 La guerre (4)

Ainsi que le permettait la convention de la Haye de 1907, les prisonniers ont été en majorité mis au travail dans l’industrie, l’agriculture, la construction ainsi que les travaux publics. Les officiers qui étaient dans des camps exemptés de travail. Les refus de travail furent minoritaires et les sabotages assez rares.

Prisonniers

14/18 La guerre (5)

51 noms figurent sur le monument aux morts de Buais, pour la plupart nés dans cette commune, mais également certains nés dans d’autres communes. Il fallait être reconnu “mort pour la France” et avoir son dernier domicile dans cette commune.

Morts pour la France

39/45 La guerre (1)

En 1939, les réfugiés fuient devant l’avancée allemande, Buais les reçoit avec bien vaillance et charité, pour une halte de quelques heures ou quelques jours ou semaines. La solidarité s’organise.

39-45 la guerre (1)

 

39/45 La guerre (2)

Les avions survolent Buais, les réfugiés sont de plus en plus nombreux, les soldats Français attendent l’armistice tandis que la population est silencieuse mais très anxieuse …. et puis les Allemands arrivent à Buais !!!

39-45 la guerre (2)

 

39/45 La guerre (3)

Le samedi 27 juillet 1940, les troupes allemandes envahissent la commune de Buais. Les habitants subissent l’autorité des occupants avec la réquisition des logements et pâturages. Les cultivateurs inquiets se demandent comment ils vont bien pouvoir nourrir leurs bestiaux l’hiver prochain.

39-45 la guerre (3)

 

39/45 La guerre (4)

Soulagement de la population de Buais, une partie de la troupe allemande stationnée sur la commune, forte de 200 hommes et 180 chevaux, quittent la bourgade après avoir donné un concert dans le bourg ! Un répit mais pour combien de temps ?

39-45 la guerre (4)

 

39/45 La guerre (5)

La commune de Buais dans la tourmente, la liste des morts pour la France s’allonge, l’état de l’église alarme le curé, les réfugiés sont de plus en plus nombreux, tout ceci met la population dans le désarroi et l’incertitude.

39-45 la guerre (5)

 

39/45 La guerre (6)

1942, La population se mobilise pour l’envoi de colis aux prisonniers les plus nécessiteux. Le marché noir se développe, des lourdes sanctions administratives tombent. L’état de l’église préoccupe le curé Sauvage, un grave accident survient suite à des chutes de pierres. Deux décès à cause de la guerre surviennent en cette année 42. Le curé moralise la jeunesse.

39-45 la guerre (6)

 

39/45 La guerre (7)

Fin 1942 le curé est préoccupé par la consommation d’électricité et doit gérer les dépenses de son ministère. Il rédige également des copies d’actes de baptêmes pour des personnes exilées hors commune ayant à prouver leur appartenance catholique. La jeunesse voudrait vivre, quoi de plus normal que de fêter ses vingt ans, mais le curé ne l’entend pas de cette oreille.

39-45 la guerre (7)

 

39/45 La guerre (8)

Le 14 juin 1944, Saint Hilaire-du-Harcouët est sous les bombes, les allemands se regroupent dans Mortain et dans les communes des alentours en prévision de la contre-attaque du 13 août 1944. Le 5 août vers 6h30 les premiers américains sont à Buais. Un lieutenant parachutiste allemand est capturé par des villageois et remis aux autorités américaines. Il sera exécuté le lendemain face au mur de la boulangerie du bourg de Buais.

39-45 la guerre (8)

39/45 La guerre (9)

En 1940 devant l’offensive de l’armée Allemande, les habitants du nord de la France, se réfugièrent dans le grand ouest de la France. La commune de Buais se prêta à cet élan de solidarité en recevant et réconfortant toutes ces populations errantes sur les routes de l’exode.

39-45 la guerre (9)

39/45 La guerre (10)

La guerre 39/45 terminée une circulaire de la préfecture fut adressée à toutes les municipalités du pays. Chaque citoyens ayant eu des dommages causés par les Allemands ou Américains, durent se manifester auprès de la mairie afin d’établir une liste des préjudices subis.

39-45 la guerre (10)

L’affaire Gillaux

Le 13 prairial an 4 de la république, les républicains eurent connaissances qu’un rassemblement des royalistes devaient avoir lieu au moulin Gillaux, situé sur la commune de Buais, qu’exploitaient Guillaume Loton meunier et son épouse Françoise Julienne. Ce dernier fut fusillé le 21 prairial an 4.

Affaire Gillaux