Les mémoires

 

Remy Rioult

Remy Rioult, âgé de 89 ans en 2021 m’a raconté ses souvenirs encore bien marqués dans son esprit avec une précision admirable, une mine de renseignements sur ses activités passées à Buais.

Mémoires de Rémy Rioult


Renée Mahot

Mon existence n’a pas été facile tous les jours, j’ai affronté la vie très jeune comme beaucoup de mon âge, maintenant je suis bien entourée de mes 2 filles, mon gendre, mes 5 petits enfants, famille, amis, ça me rempli de bonheur.

Mémoires de Renée Mahot


Raymonde Rioult

Raymonde Rioult, née à la Clémencière village de la commune de Buais, a très vite rejoint le monde du travail dans les services hospitaliers. Aujourd’hui retraitée et à l’aube de ses 90 ans Mamie Raymonde n’a rien perdu de sa mémoire ni de sa vitalité.

 Mémoires Rioult Raymonde


Louis GUERIN (1)

Boche, les vert-de-gris, doryphore, des mots qui résonnent encore aux oreilles des anciens qui ont subit l’occupation allemande pendant la guerre de 39/45. Louis Guérin, enfant de Buais, se souvient et nous raconte son histoire vécue par lui dans l’insouciance de son jeune âge. Une mémoire intacte à laquelle on prend un grand plaisir a écouter.

Mémoires de Louis Guérin (1)


Louis GUERIN (2)

” Est-ce mieux, est-ce moins bien je laisse à chacun qui liront ces quelques lignes le soin de juger “. Ainsi se termine ce deuxième volet des mémoire de Louis Guérin.

Mémoire de Louis Guérin (2)


Odette LEBOUC

« L’odeur était épouvantable, un dimanche en revenant de la grande messe, je fus voir dans le plan, il y avait une remorque restée le long du chemin qui va au village de la Haute-Normandière , remplie de cadavres ».

Ainsi s’exprime Odette Lebouc âgée de 86 ans qui demeure au village du Jardin, depuis sa naissance. Encore un témoignage peu connu qui enrichit l’histoire de Buais.

Mémoires d’Odette Lebouc


Louise JEHAN

« Entre ma belle-mère et le domestique, ce n’était pas l’entente cordiale, un soir alors que nous étions à traire les vaches, le ton monta entre le domestique et ma belle-mère, cette dernière en colère lança le chaudron de lait par la figure du commis ».

Merveilleuse et pétillante Louise Jéhan, de ses 96 ans vous accueille chaleureusement avec un large sourire et des souvenirs précis.

Mémoires de Louise Jéhan


Agnès L’ HUISSIER

Agnès, orpheline de son père Ange Ménard, dès l’âge de 2 ans, due avec ses deux autres sœurs affronter la dure réalité de l’époque. Sa maman éleva seule trois filles dans le respect et la tradition avec beaucoup de courage.

Mémoires de Agnès LHUISSIER


Marcel

Après son service militaire Marcel montera à la capitale et y fera sa carrière professionnelle puis à la retraite reviendra à Buais, avec son épouse.

Mémoires de Marcel


Jean FONTAINE

Jean FONTAINE était un bon élève, il aurait pu devenir instituteur ! Mon maitre Mr Piquois, vint trouver mes parents pour les encourager à me laisser partir au collège, mais ma mère se dressa devant lui et lui cria “non ils n’en feront pas un communiste”… !

Mémoires de Jean FONTAINE


Denise LEMENAGER

” Jeune fille il fallait se plier aux recommandations des parents. Je ne suis jamais allée au bal “.

Ainsi Madame  Denise LEMENAGER, âgée de 95 ans nous relate ses souvenirs.

Mémoire de Denise LEMENAGER


Louis GOBE

” D’une famille de 11 enfants ont a connu la misère sans être malheureux, nous n’avons jamais chaumé à manger”. Ainsi s’exprime Louis Gobé.

Mémoire de Louis GOBE


Marcel PLESSIS

” Mes enfants vous avez eu beaucoup de plaisir pendant 3 mois et bien vous serez malheureux pendant 3 mois ” ainsi menaça l’instituteur Mr Piquois, les élèves de sa classe qu’il reprenait en main après 3 mois d’absences.

Mémoire Marcel PLESSIS


Solange LETAVERNIER

Au village de la Mercerie, la maison d’André et de Solange Landais, a obtenu pendant environ 7 années le 1er ou 2ème prix départemental dans la catégorie “fermes fleuries”, ce qui fit la fierté de la commune de Buais.

Mémoire de Solange LETAVERNIER


Albert RIGOLAND

” J’ai appris à nager dans l’étang de la Rochelle, comme bouée j’avais attaché des bidons autour de ma taille …! “

Le témoignage d’Albert Rigoland, nous plonge au cœur du monde rural de l’époque.

Mémoire d’Albert RIGOLAND


 Bernard HAMON

Les études ce n’étaient pas ma vocation, je préférais avoir un outil dans les mains … !

Mémoires de Bernard Hamon


Louis GUERIN

La dernière communion, signifiait que prochainement la scolarité allait prendre fin, vers les 13 ou 14 ans pour la majorité des enfants des années 1940, il allait basculer du jour au lendemain dans le monde dur du travail.

Mémoires de Louis Guerin (5)


Marie-Thérèse BIGOT

Je me souviens du jour ou les Allemands sont venus au village, ils ont envahi le plan, ils étaient nombreux, ils avaient faim … Ainsi Marie-Thérèse Bigot, nous livre les souvenirs de sa jeunesse.

Mémoires de M-T Bigot


Marcel GAUCHER

Marcel, facteur temporaire, sillonnait les chemins de la commune de Buais, avec son vélo et par la suite en mobylette. Que de rencontres conviviales mais parfois d’appréhensions quand les chiens faisaient une fixation sur sa fonction.

Mémoires de Marcel Gaucher


Suzanne GRIVEAU

Suzanne, venue de Loiron, commune proche de Laval était placée au service des époux Séquard dont Monsieur Séquard était à l’époque vétérinaire.

Mémoires de Suzanne Griveau

Les hommes

  • Les curés (1)

La révolution est passée par là, on ne jure que par la République, le Clergé subit des brimades de ce nouveau monde révolutionnaire. Pas facile d’être curé dans ce premier tiers du 19è siècle.

Les curés

 

  • Les curés (2)

1789 c’est la révolution, Buais va connaître son lot de mésaventures et de tragédies.

Les Curés (2)

 

  • Les frères Cornille

La famille Cornille du village du Jardin à Buais eut 2 fils qui se distinguèrent particulièrement. Léon Michel qui fut polytechnicien et Louis Jean qui fit les beaux-arts.

Les frères Cornille

  • Chercheurs d’or

Des hommes de la famille Tencé, ayant des racines à Buais, partirent faire fortune à San-Francisco, en Californie (USA).

Chercheur d’or

  • Le rucher Lebreton

Nous connaissons le rôle très important des abeilles pour la pollinisation des arbres fruitiers, les bienfaits du miel pour la santé et ses qualités dégustatrices.

Au 18ème siècle parfois dans la dote de la future mariée ses parents lui offraient une ruche.

Le rucher Lebreton

 

  • Les décorés à la mairie

Le 10 février 1953, 4 conseillers municipaux et Mr le maire de la commune de Buais, furent décorés par Mr Bizet. Un déroulé de la carrière de Mr Séquard, maire fut énoncé, s’en suivit un excellent repas en compagnie de Mr le sous-préfet et d’autres personnalités.

Les décorés à la mairie

 

  • Le moulin de Buais, les meuniers

Buais a 2 moulins sur sa commune, le moulin Gillaux, qui était sous la mouvance de l’abbaye de Savigny. Les meuniers qui l’exploitaient payer leurs fermages aux religieux. Le 2ème moulin appelait le moulin de Buais, dont mes recherches ont pu remonter au milieu du 17ème siècle indique qu’il était sous la mouvance des comtes de St Symphorien.

Le moulin de Buais

 

Les guerres

14/18 La guerre (1)

14/18 L’horrible guerre ou chaque commune et ville de France, d’où leurs hommes sont partis la fleur au fusil croyant à une guerre éclair, mais le conflit s’éternisa faisant plus d’un million de morts et plus de 4 millions de blessés et de mutilés dans les rangs français. 51 Noms sont gravés sur le monument aux morts de Buais « Morts pour la France ».

Soldats morts hors de France

14/18 La guerre (2)

Hommage à tous ces hommes qui au nom de la liberté ont sacrifié leur vie. A tous ces hommes qui sont revenus de cet enfer avec des séquelles d’infirmités moteurs, neurologiques ou qui sont morts prématurément. A tous ces enfants qui n’ont pas grandi auprès de leur père, nous leur témoignons notre plus grand respect.

Blessés, décorés

14/18 La guerre (3)

L’image du pauvre soldat employé comme « chair à canon », si elle n’était pas née de la bouche de Napoléon, elle aurait pu trouver son origine dans la grande guerre, tant le corps du combattant y a été soumis à une violence destructive. Obus, gaz toxiques, lance-flammes, broyant, brulent, asphyxient et sèment la terreur. L’absence d’hygiène et la cruauté de la vie dans les tranchées épuisent la chair et l’esprit.

Blessés, malades, mutilés

14/18 La guerre (4)

Ainsi que le permettait la convention de la Haye de 1907, les prisonniers ont été en majorité mis au travail dans l’industrie, l’agriculture, la construction ainsi que les travaux publics. Les officiers qui étaient dans des camps exemptés de travail. Les refus de travail furent minoritaires et les sabotages assez rares.

Prisonniers

14/18 La guerre (5)

51 noms figurent sur le monument aux morts de Buais, pour la plupart nés dans cette commune, mais également certains nés dans d’autres communes. Il fallait être reconnu “mort pour la France” et avoir son dernier domicile dans cette commune.

Morts pour la France

39/45 La guerre (1)

En 1939, les réfugiés fuient devant l’avancée allemande, Buais les reçoit avec bien vaillance et charité, pour une halte de quelques heures ou quelques jours ou semaines. La solidarité s’organise.

39-45 la guerre (1)

 

39/45 La guerre (2)

Les avions survolent Buais, les réfugiés sont de plus en plus nombreux, les soldats Français attendent l’armistice tandis que la population est silencieuse mais très anxieuse …. et puis les Allemands arrivent à Buais !!!

39-45 la guerre (2)

 

39/45 La guerre (3)

Le samedi 27 juillet 1940, les troupes allemandes envahissent la commune de Buais. Les habitants subissent l’autorité des occupants avec la réquisition des logements et pâturages. Les cultivateurs inquiets se demandent comment ils vont bien pouvoir nourrir leurs bestiaux l’hiver prochain.

39-45 la guerre (3)

 

39/45 La guerre (4)

Soulagement de la population de Buais, une partie de la troupe allemande stationnée sur la commune, forte de 200 hommes et 180 chevaux, quittent la bourgade après avoir donné un concert dans le bourg ! Un répit mais pour combien de temps ?

39-45 la guerre (4)

 

39/45 La guerre (5)

La commune de Buais dans la tourmente, la liste des morts pour la France s’allonge, l’état de l’église alarme le curé, les réfugiés sont de plus en plus nombreux, tout ceci met la population dans le désarroi et l’incertitude.

39-45 la guerre (5)

 

39/45 La guerre (6)

1942, La population se mobilise pour l’envoi de colis aux prisonniers les plus nécessiteux. Le marché noir se développe, des lourdes sanctions administratives tombent. L’état de l’église préoccupe le curé Sauvage, un grave accident survient suite à des chutes de pierres. Deux décès à cause de la guerre surviennent en cette année 42. Le curé moralise la jeunesse.

39-45 la guerre (6)

 

39/45 La guerre (7)

Fin 1942 le curé est préoccupé par la consommation d’électricité et doit gérer les dépenses de son ministère. Il rédige également des copies d’actes de baptêmes pour des personnes exilées hors commune ayant à prouver leur appartenance catholique. La jeunesse voudrait vivre, quoi de plus normal que de fêter ses vingt ans, mais le curé ne l’entend pas de cette oreille.

39-45 la guerre (7)

 

39/45 La guerre (8)

Le 14 juin 1944, Saint Hilaire-du-Harcouët est sous les bombes, les allemands se regroupent dans Mortain et dans les communes des alentours en prévision de la contre-attaque du 13 août 1944. Le 5 août vers 6h30 les premiers américains sont à Buais. Un lieutenant parachutiste allemand est capturé par des villageois et remis aux autorités américaines. Il sera exécuté le lendemain face au mur de la boulangerie du bourg de Buais.

39-45 la guerre (8)

39/45 La guerre (9)

En 1940 devant l’offensive de l’armée Allemande, les habitants du nord de la France, se réfugièrent dans le grand ouest de la France. La commune de Buais se prêta à cet élan de solidarité en recevant et réconfortant toutes ces populations errantes sur les routes de l’exode.

39-45 la guerre (9)

39/45 La guerre (10)

La guerre 39/45 terminée une circulaire de la préfecture fut adressée à toutes les municipalités du pays. Chaque citoyens ayant eu des dommages causés par les Allemands ou Américains, durent se manifester auprès de la mairie afin d’établir une liste des préjudices subis.

39-45 la guerre (10)

L’affaire Gillaux

Le 13 prairial an 4 de la république, les républicains eurent connaissances qu’un rassemblement des royalistes devaient avoir lieu au moulin Gillaux, situé sur la commune de Buais, qu’exploitaient Guillaume Loton meunier et son épouse Françoise Julienne. Ce dernier fut fusillé le 21 prairial an 4.

Affaire Gillaux

 

 

 

La justice

  • Mort Violente !

Démobilisés, Les soldats Napoléoniens revinrent dans leur foyer avec leur armement, ce qui causa bien des drames.

Mort violente

 

  • La Justice !

Vols, coups et blessures, escroquerie, le tribunal de Mortain condamne.

La justice

 

  • Atteinte à l’honneur

Rien ne va plus entre Michel Anger, meunier au moulin de Buais, et Guillaume Loton, meunier au moulin de Gillaut, un médiateur est nommé !

Atteinte à l’honneur

  • Meurtre à Buais

Une haine terrible animait ces deux familles nobles de Fougerolles, les Goué et les de la Hautonnière.

Meurtre à Buais

  • Dégradations

Le cabaret devenu par la suite le bistrot était un lieu de rencontre ou parfois les esprits échauffaient régler leurs différents à coups de poings. Pas de moyen rapide d’avertir la gendarmerie du Teilleul alors c’est le cabaretier qui mettaient ces agités dehors.

Dégradations

 

  • L’affaire Lemardele

N’entendant pas le coup partir et pensant que la mèche était éteinte, je quittai ma place et revins près du canon pour allumer de nouveau la mèche…

L’affaire Lemardele

 

  • Rixe à la chasse

Au 19ème siècle les règlements de comptes entre chasseurs se faisaient sur le terrain, injures, coups de pieds, coups de poings, coups de crosse ou de canon et parfois se terminaient par un homicide !

Rixe a la chasse

 

  • Exercice illégal de la médecine

Dans le cas où le docteur tardait à venir et que l’enfant à naitre se présentait, on allait chercher une femme surnommé la matrone qui pratiquait illégalement l’accouchement même voir l’avortement.

Exercice illégal de la médecine

 

  • Vol à l’abbaye de Savigny

Au 18ème siècle la sentence était lourde pour des méfaits de vol ou de recel, le prévenu était marqué au fer rouge sur l’épaule, pour des faits plus graves il était expédié aux galères du roi qui consistait à ramer jour et nuit tout le temps de la peine, attaché à par un chapelet de fer et parfois jusqu’à perpétuité.

Vol à l’abbaye de Savigny

 

  • Attentat à la pudeur

Rien ne fut prouver dans cette affaire de mœurs, elle fut qualifiée d’attentat à la pudeur avec violence, mais la sentence a aboutie à un non-lieu.

Attentat à la pudeur

 

  • Incendie au château de St – Symphorien des Monts

Le 20 juillet 1916 vers 4h du matin Charlotte Picot, cuisinière au château est réveillée par des craquements, très vite debout elle donne l’alerte, la toiture du château est en flamme.

Incendie au château de St Symphorien

 

  • Homicides

Dans ces époques reculées, mieux valait ne pas s’écarter de son chemin, pas question de se plaindre pour les faibles il fallait subir ! Mais lorsque qu’il y avait un crime de sang, la sentence était expéditive.

Homicides

 

  • Vol de titres

En 1908, Toussaint Brault, curé de la paroisse de Buais, a obtenu un non-lieu pour une affaire de détournement de titres au porteur acquit par Melle Boulay, ancienne institutrice concrétiste à la retraite.

Vol de titres


  •  Scandale dans la bourgade
  • Imaginons-nous en 1910, les habitants de la commune de Buais, complètement retournés, devant cette affreuse affaire de pédophilie, sujet tabou ou l’on chuchotât souvent en déformant la vérité,  comment un curé, personnage éminent de la commune au même rang que le maire et l’instituteur, avait pu faire Ça!
  • Scandale dans la bourgade

  •  Détention d’armes de guerre

Le coq placé généralement sur le haut du clocher des églises Chrétiennes avaient une signification religieuse et également météorologique en indiquant le sens du vent. A sa mise en place, parfois un petit message pour les générations suivantes et une pièce de monnaie y était glissés à l’intérieur.

 Détention d’armes de guerre


  •  La descente aux enfers

Une affaire de mœurs qui mit encore une fois la commune de Buais et de ses habitants dans un profond malaise !

 La descente aux enfers


 

Les militaires

“Le premier empire sous le règne de Napoléon 1er, la souscription était obligatoire, de nombreux Buaisiens durent accomplirent leur service militaire sur le front, certains de nos concitoyens de Buais perdirent la vie , d’autres ont déserté et pour les plus chanceux ils sont revenus au pays de Buais, comme le témoigne cette page d’histoire, concernant Pierre Julien Tencé le fils du boulanger de Ste Anne de Buais”.

Soldat Tencé.


Inscrit sur le monument aux morts de Buais, le nom de 9 compatriotes morts à la guerre de 39/45 y figure. Beillot M, Brodin M, Daveux L, Gohier M, Gohier L, Hamon R, Klein J, Lebigot M, Ménard A.

Soldats Daveux et Brodin


Quel chemin parcouru par Emile Duval, depuis son village natal à Buais, pour rejoindre le Maroc et la Turquie, tandis que ses camarades étaient sur le front dans l’est de la France, dans les tranchées humides, parfois sous la neige alors que lui subissait des températures extrêmes dans ces pays du Maghreb et du Moyen-Orient. Blessé par deux fois, il traversa toutes ces épreuves avec courage et revint sauf au pays.

Soldat Émile Duval


« C’est le plus beau vieillard que j’ai vu, avec des dents et des cheveux blancs ». Il ne se coucha que pour mourir.

Le corsaire Pierre Noël


Pendant le conflit Franco-Algérien, Louis Gobé, soldat du contingent échappa par 3 fois à un destin tragique.

Soldat Louis GOBE


Alfred Debon, prendra l’uniforme militaire, il fit la campagne du Tonkin et celle de Madagascar. Il eut des affectations dans divers régiments et termina sa carrière comme colonel et fut fait commandeur de la légion d’honneur. Les familles Debon résidaient dans leur maison familiale au village de Cérisel, commune de Buais-lesMonts.

 Soldat Alfred Debon


« Ça m’a permis de voir du pays, mais j’ai le sentiment d’avoir perdu du, temps pour rien, la guerre c’est de la bêtise » ainsi conclu Marcel Gaucher.

Soldat Marcel Gaucher


« J’ai dû ramener un camarade qui été blessé mortellement par une grenade, il a fallu le redescendre dans la plaine ».

Albert Rigoland


« En temps de paix, ça aurait été un beau Voyage »

Soldat Bernard Hamon


Le parcours militaire du royaliste Alexandre Gallery de la Tremblaye, le transporta sur différents lieux de conflits, puis il se fixa au village de Beaumesnil, à Buais, pour y mourir.

Soldat Alexandre Gallery de la Tremblaye


« Mon séjour en Algérie, je n’ai pas aimé, risquer d’aller se faire casser la figure pour des …. »

 Soldat Rémy Rioult


Le 19 mai 1974, la médaille de la reconnaissance de la nation est remise aux anciens combattants de Buais et Ferrières, ayant participé aux conflits d’Afrique du Nord.

Remise de médailles en 1974


Le bourg de Sainte Anne de Buais

  • La nouvelle église

Le recentrage du bourg de Buais au hameau de Sainte Anne, fut une grande avancée pour les progressistes et pour la prospérité de la commune, malgré les manœuvres des conservateurs a entravé leurs projets. Il fallut attendre environ 25 ans pour que l’église de Sainte Anne du haut de son clocher égrène d’heure en heure le temps qui passe.

La nouvelle église


Les commerces

En 1945, les cloches des bourgs annoncent la capitulation de l’ennemi, l’artisanat et le commerce vont pouvoir reprendre ! La liberté retrouvée pour la plus grande joie des habitants.

Les artisans et commerçants en 1945


La boucherie

Quatre générations de Le Bigot, boucher au bourg de Buais, depuis la création du commerce au carrefour central du bourg, raconté par Mme Andrée Lebigot, qui m’a ouvert sa porte avec beaucoup de gentillesse.

La boucherie Le Bigot à Buais


  • Les cimetières

Buais compta jusqu’à 4 cimetières sur son territoire. Au 17 et 18è siècle la mortalité était nombreuse, il y eut des contagions qui décima des familles entières, malgré tout la population augmenta il fallut à certaine période 2 à 3 religieux pour administrer la paroisse.

Les cimetières


  • Des affaires de calvaires

Nouvel affrontement entre le maire et le curé de Buais, cette fois le différend porte sur 2 calvaires.

Des affaires de calvaires


  • Histoires de cloches

Les sonneries des cloches réglaient la vie des gens, elles annonçaient les temps de travail et de repos, les joies, les peines et les catastrophes. Au début du 20è siècle après la séparation des pouvoirs entre l’église et l’état, les maires des communes durent prendre des arrêtés pour la réglementation des sonneries.

Histoires de cloches


  • L’apocalypse

C’était au petit matin du 26 décembre 1999 ….

L’apocalypse à Buais


  • Monument aux morts

51 noms de victimes de la guerre 14/18 sont gravés en lettres dorées sur le monument aux morts et seulement une dizaine reposent dans le cimetière de Buais-les-Monts, d’autres sont dans les cimetières de d’autres communes ou des cimetière militaires ou sont portés disparu.

 Monument aux morts

 

Le Vieux Bourg

  • Lettre anonyme

La construction de la nouvelle église au bourg de Sainte-Anne ne se fit pas sans certaines résistances. Dès 1839, malgré les travaux de rénovation de l’église du vieux-bourg et du presbytère, le projet d’une nouvelle église prit corps et les travaux commencèrent en 1862.

Lettre anonyme


  • L’origine de Buais

La première mention du nom Buays (Buais), connue se trouve dans la chartre de la fondation de l’église-collégiale de Mortain en l’an 1082.

Origine de Buais


  • Les chapelles et oratoire

Le petit patrimoine de Buais

Chapelle et oratoire


  • L’église du bourg de Buais

L’église de l’ancien bourg serait datée du XI siècle. En 1850 cet édifice présentait des dangers pour les pratiquants vu son état de vétusté. Le conseil municipal de l’époque décida de raser l’église car l’orientation et les impératifs du moment étaient de recentrer le bourg de Buais qui se situait à 300 mètres de la commune de Fougerolles, au village de Sainte Anne de Buais. L’église fut rasée et laissa ainsi que le cimetière place au tracé de la route à grande communication qui va de St Anne à Fougerolles.

L’ église du bourg de Buais


  • L’église St Paterne, inventaire des dons

La loi de la séparation de l’église et de l’état par le décret du 29 décembre 1905 prévoyait l’inventaire des biens des églises. A cette époque la population française était à 95% catholique.

L’église de st paterne


Le vieux bourg de Buais

A partir des années 1850, alors que l’église tombe en ruine, que les locaux des écoles ne sont plus adaptés, la municipalité de la commune décide de construire au village de Sainte-Anne, une nouvelle église, une mairie, une poste et un groupe scolaire. Ce village devient le Bourg de Ste-Anne-De-Buais. Le bourg d’origine devient le village du Vieux-Bourg, à l’emplacement de l’église et du cimetière sera ouverte la route du nouveau bourg à Fougerolles. Cadastre de 1831

Le vieux bourg de Buais.


 

Les écoles

  • La Laicité

Sous le régime de Vichy ce n’était pas facile de faire respecter la laïcité dans les écoles, les enseignants laïques s’opposèrent au curé au sujet des crucifix pendus dans les écoles de la république.

La Laicité

  • Les écoles de Buais

La commune de Buais, connue son pique maximumde sa population en 1860 avec 1428 habitants recensés. Environ 200 élèves étaient scolarisés dont certains venaient des communes limitrophes.

Les écoles de Buais

Faits divers

  • Les animaux

La RAGE était redoutée de la population dans les années 1920, il y eu des cas recensés dans le Mortainais et notamment sur la commune de Buais.

Les animaux

 

  • Chut !!! Confidentiel

Au début du XX siècle à Buais comme dans toute la France, les aléas de la vie et les mœurs ont traversé les siècles avec les mêmes démons. A ces époques il n’y avait que le bouche à oreille pour la circulation des nouvelles. Puis arriva la presse dans nos campagnes qui amplifia l’information et la colportât en dehors de chaque commune.

Chut; confidentiel

 

  • La gendarmerie à vélo

La gendarmerie dans nos campagnes des années 1930 était devenue plus mobile. Les gendarmes à pied ou à cheval, avaient laissés place aux gendarmes à vélo, mais déjà les automobiles et motocyclettes étaient de plus en plus nombreuses, ce qui causa bien des déboires à la maréchaussée.

La gendarmerie a vélo

 

  • Les accidents de la route

Le début du 20è siècle connu d’énormes bouleversements dans les modes de déplacements, l’automobile apparut timidement dans les communes rurales. Le bourg de Sainte Anne de Buais situé sur un axe allant de Bretagne à Paris, vit apparaître une circulation de plus en plus intense, il fallut partager la route entre l’hippomobile et l’automobile ainsi que la motocyclette, ce qui provoqua pas mal d’incidents et accidents.

Les accidents de la route

  • Les incendies (1)

De tout temps, les incendies ont été un véritable malheur dans les familles. A Buais en 1927 une compagnie de sapeurs-pompiers est officiellement mise en place par la municipalité, elle est composée de 10 hommes et à sa tête Alfred Joubin un sous-lieutenant.

Les incendies

  • Une histoire cruelle

Effroyable, un cochon dévore une fillette au village de la Chouentière à Buais en 1780.

Une histoire cruelle

  • Les legs

A l’approche de la mort les habitants les plus argentés, pour avoir bonne conscience faisaient des legs ou des dons suivant leur conviction, les plus croyants à l’église, d’autres plus attendris par la pauvreté, aux nécessiteux, quand à d’autres aux écoles ou à la municipalité.

Les Legs

  • Explosion de la locomobile

Vers la fin du 19ème siècle nos villages virent apparaitre une énergie cinétique grâce à la vapeur, la locomobile appelait parfois chaudière remplaça les travaux qu’effectuaient les manèges, actionnaient par les chevaux. Comme toutes nouvelles inventions, il fallut maitriser cette nouvelle énergie.

Explosion de la locomobile

  • Les travaux à la ferme (1)

Les corvées en campagne étaient sous le signe de la solidarité et de la convivialité.

Les travaux à la ferme (1)